Ps : Ecris-moi une lettre
05 juillet 2021
Actualités
Ils se sont écrit durant une année scolaire.
« Ils » ce sont les élèves des classes de CM2 des groupes scolaires Schweitzer, Centre et Houve, les résidents de la Coulée Verte de l'EHPAD Sans Soucis et les séniors de l'association de retraités.
Les émotions n'ont pas d'âge
Une année ponctuée par le plaisir de prendre la plume, de noircir quelques lignes, d'envoyer une lettre et l'impatience de recevoir du courrier en retour.
Au fil des saisons, des relations se sont nouées grâce aux mots.
Des souvenirs d'une autre époque ont été retranscrits, des émotions actuelles ont été partagées.
Dans son allocution, Monsieur le Maire a remercié les correspondants « d'avoir fait vivre et revivre le genre épistolaire qui a trouvé son apogée au Siècle des Lumières. Parce qu'il faut savoir apprécier cette lumière et chaleur qu'apporte la correspondance intergénérationnelle.
Evoquer le passé, vivre le présent et se construire ainsi un futur ».
Hier, les lettres, aujourd'hui des visages et demain des souvenirs plein la tête.
Après des mois de correspondance manuscrite, les participants ont eu la joie de se retrouver pour une après-midi festive autour du spectacle « Le Petit bal perdu » des Coffees Potes.
Et quelle émotion !
Les premières notes de musiques lancées, des paroles ont eu une résonance particulière pour deux générations :
« C'était tout juste après la guerre
Dans un petit bal qu'avait souffert
Sur une piste de misère
Y en avait deux, à découvert
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s'appelait
Qui s'appelait
Qui s'appelait
Qui s'appelait
Non, je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c'est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux
Y avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu »
Des jeunes découvraient sans doute pour la première fois le petit bal perdu, la java bleue ou encore les roses blanches quand cela rappelait des souvenirs à leurs aînés.
Et c'est à l'unisson que les mains applaudissaient, que les pieds bâtaient la mesure.
Après cette parenthèse musicale fortement appréciée, un premier concert depuis si longtemps, c'est autour d'un goûter que les correspondants ont pu échanger, de vive voix cette fois.
Malgré le maintien des gestes barrières, il y avait beaucoup de tendresse dans les propos des uns et des autres. Les séniors avaient apporté des cadeaux qu'ils avaient eux-mêmes confectionnés, les élèves avaient apporté des roses ou d'autres cadeaux faits maisons.
Certains se sont promis de continuer à s'écrire.
Un petit garçon a dit à un homme âgé « on ne pourra pas oublier ce que l'on s'est écrit » faisant ainsi couler les larmes du vieil homme.
La beauté du coeur c'est merveilleux comme une lettre d'amour.
Ce projet a été soutenu par la Fondation La Poste que nous tenons à remercier.
Au-delà du soutien financier, les échanges autour de cette action ont été remarquables et nous tenions à le souligner.
Cachet de la Poste faisant foi !
« Ils » ce sont les élèves des classes de CM2 des groupes scolaires Schweitzer, Centre et Houve, les résidents de la Coulée Verte de l'EHPAD Sans Soucis et les séniors de l'association de retraités.
Les émotions n'ont pas d'âge
Une année ponctuée par le plaisir de prendre la plume, de noircir quelques lignes, d'envoyer une lettre et l'impatience de recevoir du courrier en retour.
Au fil des saisons, des relations se sont nouées grâce aux mots.
Des souvenirs d'une autre époque ont été retranscrits, des émotions actuelles ont été partagées.
Dans son allocution, Monsieur le Maire a remercié les correspondants « d'avoir fait vivre et revivre le genre épistolaire qui a trouvé son apogée au Siècle des Lumières. Parce qu'il faut savoir apprécier cette lumière et chaleur qu'apporte la correspondance intergénérationnelle.
Evoquer le passé, vivre le présent et se construire ainsi un futur ».
Hier, les lettres, aujourd'hui des visages et demain des souvenirs plein la tête.
Après des mois de correspondance manuscrite, les participants ont eu la joie de se retrouver pour une après-midi festive autour du spectacle « Le Petit bal perdu » des Coffees Potes.
Et quelle émotion !
Les premières notes de musiques lancées, des paroles ont eu une résonance particulière pour deux générations :
« C'était tout juste après la guerre
Dans un petit bal qu'avait souffert
Sur une piste de misère
Y en avait deux, à découvert
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s'appelait
Qui s'appelait
Qui s'appelait
Qui s'appelait
Non, je ne me souviens plus du nom du bal perdu
Ce dont je me souviens c'est de ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux
Y avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu »
Des jeunes découvraient sans doute pour la première fois le petit bal perdu, la java bleue ou encore les roses blanches quand cela rappelait des souvenirs à leurs aînés.
Et c'est à l'unisson que les mains applaudissaient, que les pieds bâtaient la mesure.
Après cette parenthèse musicale fortement appréciée, un premier concert depuis si longtemps, c'est autour d'un goûter que les correspondants ont pu échanger, de vive voix cette fois.
Malgré le maintien des gestes barrières, il y avait beaucoup de tendresse dans les propos des uns et des autres. Les séniors avaient apporté des cadeaux qu'ils avaient eux-mêmes confectionnés, les élèves avaient apporté des roses ou d'autres cadeaux faits maisons.
Certains se sont promis de continuer à s'écrire.
Un petit garçon a dit à un homme âgé « on ne pourra pas oublier ce que l'on s'est écrit » faisant ainsi couler les larmes du vieil homme.
La beauté du coeur c'est merveilleux comme une lettre d'amour.
Ce projet a été soutenu par la Fondation La Poste que nous tenons à remercier.
Au-delà du soutien financier, les échanges autour de cette action ont été remarquables et nous tenions à le souligner.
Cachet de la Poste faisant foi !
